FAURECIA Brières/Étampes :
La politique du pire
Depuis 2005, les plans sociaux se succèdent à FAURECIA Étampes et les suppressions de postes se comptent par centaines. Elles ont abouti en 2008 à la fermeture définitive des unités de production et la délocalisation des dernières chaînes vers la Pologne
Il ne reste donc sur le site de Brières /Etampes, que l’activité de recherche et développement, à son tour menacée.
Le pire de la politique
Que le député UMP d’Étampes prétende aujourd’hui que l’avenir du site nécessite une véritable politique d’aide et de soutien relève de la supercherie.
L’attribution des aides économiques en échange de vagues promesses de maintien de l’emploi et de l’activité revient à gaspiller l’argent public. Il faut au contraire, une politique ambitieuse et contraignante en faveur de l’emploi qui associe les salariés et les syndicats dans les choix stratégiques de l’entreprise et une politique fiscale encourageant les entreprises qui créent de l’emploi tandis qu’elle taxe lourdement celles qui délocalisent et ferment leurs unités de production en France.
Les solutions prônées par le député Marlin sont celles d’un capitalisme sauvage qui nous a conduit tout droit à la crise financière.
Il faut, au contraire de ces solutions qui ne visent qu’à grossir le portefeuille des actionnaires, une véritable politique de gauche, qui mette en avant les intérêts des salariés et les valeurs de solidarité qui permettent de répondre aux besoins et aux aspirations du plus grand nombre.
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